mercredi 1 avril 2015

Où je tombe des nues.

Il y a des jours comme ça. Où on se réveille de bonne heure, où on a fini la paperasse avant 10h du matin, et où en plus il fait beau ! Que demander de plus ?
Et bien, cerise sur le gâteau, aujourd'hui je découvre des trucs. Entendons nous bien, pas des trucs transcendants, qui vont changer la face du monde, des petits trucs, qui font que je me coucherai moins bête ce soir.

1. Quand j'écris un article dans le blog pour me plaindre de la pluie qui m’empêche de faire des photos, le lendemain il fait beau. Bon, sur ce coup là, je suis moyennement sûre de moi, mais sait-on jamais. 



2. Quand il fait beau et qu'il y a tout plein de jolie lumière naturelle, mon appareil photo s'obstine à mettre le flash. Va savoir.







3. J'ai filé une aurore boréale. Ça c'était une découverte du week-end dernier, mais je vous explique quand même. Le coloris de la tresse s'appelle Northern Lights. Une partie de mon cerveau savait que ça signifie aurore boréale. Mais une partie rangée dans un coin qui ne se manifestait pas beaucoup. C'est donc au moment où elle a été sur le rouet que j'ai vu que je filais une aurore boréale. Surtout sur la bobine pendant qu'elle tournait. C'est rigolo, le cerveau.


Une tresse de Northern Lights de chez Countess Ablaze, mérinos, bébé alpaga, soie tussah et bambou carbonisé. Filée en un seul singles, et retordu avec du mérinos noir uni. 
Par contre, ça confirme que je n'aime pas trop  le black diamond (bambou carbonisé) dans les mélanges, je trouve que ça fait des spots difficiles à étirer. J'aime bien le résultat, mais pas le processus.
(l'arrière plan, c'est un patchwork avec des batiks magnifiques que mon top modèle préféré est en train de quilter)



et paf, le retour de la vengeance du flash !
4. Quand on fait des échantillons de filage, on peut faire des mini-écheveaux avec tout un tas d'accessoires aisément disponibles : un bras, un livre, un dossier de chaise, voir une tablette si c'est ce qu'on a à portée de main sans se lever du canapé. Mais ce n'est pas toujours très pratique. Disons que ce n'est pas aussi pratique que le niddy noddy qui est étudié pour. Mais qui fait des écheveaux trop grands pour des petits échantillons. Il existe des mini niddy noddys especiaux pour les échantillons, mais bon, quand on n'en fait pas tous les jours, ça ne vaut pas le coup.
Sauf que si on n'utilise que 2 bras au lieu des 4 ! Mais bon sang mais c'est bien sûr ! Mini écheveaux illico presto !

4 bis. Il ne s'agit pas réellement d'une découverte, juste un truc que j'avais lu plein de fois, mais dont je ne voyais pas l’intérêt. Quand je fais une pelote à la main, je commence par enrouler le fil autour de mes doigts, ça fait comme une sorte de mini mini écheveau, puis j'enroule le fil autour de cette chose. Sauf que quand on fait ça avec des singles qui ont beaucoup de torsion (vu qu'ils sont filés pour être retordus dans le sens inverse de celui du filage), quand on arrive au début de la pelote, on se retrouve avec un joli nœud tout emmêlé. Mais si on enroule le fil autour de quelque chose, une petite pelote de restes de laine, certaines utilisent des balles de tennis, je pense que ça doit être un peu lourd, une balle de tennis, mais chacun fait de qu'il veut. Et bien quand on fait ça, adieu le joli nœud tout emmêlé ! Comme dirait Homer Simpson, 


Le résultat des découvertes 4 et 4 bis, ce sont ces mini-écheveaux tout mimis tout plein :


A partir des 5 rolags que j'avais préparé avec ma blending board, j'ai filé un fil célibataire irrégulier et légèrement feutré, un woolen 2 brins, un worsted retors navajo, et mon tout premier corespun. La photo de gauche c'est les écheveaux faits avec des livres, et celle de droite avec le demi-niddy noddy. C'est plus joli quand même.


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