mercredi 9 novembre 2016

Don't stop thinking about tomorrow

Je ne m'en cache pas, je suis une indécrottable optimiste. J'ai une foi inébranlable en l'humanité. Capable du meilleur, comme du pire. Mais il y a des jours comme ça, où la balance penche un peu plus vers le pire.

Bon ben voila, le nouveau président des États-Unis est élu. Un personnage qui représente tant de haines. Tant de mépris. Et au delà des craintes et de l'émotion du moment, je me demande, et après ?


Parce que ça c'est fait, c'est plié, comme disent les z'anglosaxons, it's no use crying over spilled milk (littéralement ça ne sert à rien de pleurer sur le lait renversé). Mais là j'ai l'impression de tourner en boucle depuis presque 2 ans, parce que je me retrouve encore avec la même question: qu'est-ce que je peux faire, toute petite moi, pour que nos prochaines élections de chez nous ne se terminent pas de la même façon ? Pour que notre vie de tous les jours ne soit pas gouvernée par la peur, la haine, le rejet ?

On vit dans un monde hyper-connecté, on parle à des amis aux quatre coins du monde, et pourtant, on n'a jamais été aussi peu confrontés aux autres. Les algorithmes qui gouvernent notre internet nous "guident" gentiment vers du contenu conforme avec ce qu'ils analysent comme étant nos opinions, nos gouts. Moi même je suis coupable, j'ai déjà supprimé des amis connaissances de mes contacts  sur Facebook parce qu'ils exprimaient des opinions que je trouvais nauséabondes. Du coup, on reste entre soi, on échange entre personnes qui ont le même point de vue sur le monde. Et on tombe des nues quand un Brexit ou un Trump nous tombe sur le coin du nez.

Alors cette chanson, je l'ai dans la tête depuis ce matin. Parce que je ne veux pas oublier hier, surtout pas, mais je veux penser à demain. Et pour construire demain il faut se souvenir du passé. Mais aussi penser au monde dans lequel on vit là maintenant, un monde où on interagit avec des "like", où on pense qu'on a une opinion parce qu'on a une souris, où on vote comme on clique.

Alors quoi ? Je ne sais toujours pas, en attendant je vais continuer à faire du fil, à tisser des liens, à vous parler de toutes les couleurs qui font notre richesse, de toutes les cultures qui sont notre lumière, de tous les z'humains trop humains qui vivent et qui souffrent et qui rient et qui donnent et qui chantent et qui pleurent.

Une personne très sage m'a dit récemment que la colère, c'est une émotion qui n'existe que chez les enfants, quand on est adulte, ce qu'on identifie comme de la colère c'est soit de la tristesse soit de la peur. Ce matin, je suis triste et j'ai peur. Et en plus il pleut. Mais je suis une indécrottable optimiste. J'ai une foi inébranlable en l'humanité




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