mardi 14 juillet 2015

Du Lot, de la laine, et de la magie des petits bonheurs

C'était trop chouette !!! Je crois que je viens de passer le meilleur week-end fibresque de ma vie ! Dur dur de redescendre sur terre, le festival Le Lot et la Laine m'a permis de faire le plein de souvenirs magiques pour un petit moment, mais vous savez comment c'est, on n'en a jamais assez des bonnes choses. Pour la prochaine édition, je pense qu'il faudrait prévoir 3 jours. Voire 1 semaine.

Que je vous raconte un peu ma vie, quand même, un blog c'est fait pour ça non ?

Vendredi, j'étais donc levée avant l'aube, ce qui tombait bien parce que j'avais quelques bricoles à faire avant de partir pour Bordeaux. Genre aller chez le coiffeur (si vous aviez vu à quel point j'étais mal coiffée, avant le combo film plastique-ciseaux, vous comprendriez que malgré tout ce que j'avais à faire, je ne pouvais pas repousser ce rendez-vous. J'aurais effrayé les enfants, les moutons, les tricopines, ...)



J'ai filé chez la coiffeuse, puis j'ai filé faire le plein d'essence, quelques courses (répulsif à moustiques, qui s'est avéré totalement superflu, les moustiques lotois, s'il y en a, ne m'aiment pas; crème solaire, qui elle a été fort utile), charger le rouet dans la voiture, ne pas oublier mon chapeau-plucky, et c'est parti mon kiki.



A Bordeaux, j'ai retrouvé Véronique, qui m'avait gentiment proposé de m'emmener; ici en pleine action, aidant une cliente à trouver son bonheur parmi toutes les merveilles qu'elle propose. Si on regarde bien, on aperçoit mon rouet, posé derrière le stand (derrière le joli châle orange à gauche)



Mais bon, des rouets, il y en avait quelques uns



Avec des vraies fileuses derrière, plein plein plein de fileuses en liberté dans la nature, bien plus que sur ces quelques photos, trop pour que je me souvienne de tout le monde et j'en suis navrée. Je suis nulle pour retenir les noms, c'est triste mais c'est comme ça. N'hésitez pas à me laisser un commentaire (ou un mail à melanie point lucat à gmail point com) si vous vous reconnaissez, si vous voulez que je vous nomme, ou que je supprime ou floute la photo.

c'était aussi le Comic-Con
à San Diego, ce week-end,
 mais là pour le coup c'était
vraiment trop loin
C'est difficile de mettre des mots sur les émotions suscitées par un tel événement. J'ai beau savoir, grâce à nInternet, que je ne suis pas toute seule avec mon hobby d'un autre age (un gentil garçon de 12 ans m'a demandé il y a peu pourquoi je n'achetais pas des fils de meilleure qualité dans le commerce plutôt que de les faire moi même ... no comment), au jour le jour , dans la vraie vie, je ne rencontre quasiment jamais d'autres fileuses. Ou d'autres tricoteuses. Le langage de ma passion, je ne peux l'exprimer que sur Ravelry, ou sur ce blog. Là, c'était un peu comme si, tout le reste de l'année, j'étais un extra-terrestre tombé par hasard dans mon coin de campagne, et que je retrouvais ma maison le temps d'un week-end. Pas d'intermédiaire technologique, pas de filtre. Juste des rencontres. Magique.


J'ai aussi découvert une région magnifique que je ne connaissais pas du tout. J'ai dormi à Cabrerets dans un gite très chouette tenu par l'adorable et énergique Christelle. On y a dîné le samedi soir, mais la nuit, mon appareil photo n'est pas très performant. Mais c'était drôlement bien, même sans photos.







J'ai filé mes 2 étapes du Tour de Fleece, en bonne compagnie





















et j'ai rapporté quelques babioles ... oh, trois fois rien

  • 500g de Maco Mérinos et un peu de teinture
  • quelques bouclettes de mohair
  • une tresse de Serial Fileuse qui me fait penser à un tableau impressionniste
  • une tresse d'Ama Yaga d'une douceur indescriptible
  • une tresse de l'Atelier du Chat Noir dans un beau rouge orangé
  • et un écheveau de Lilou parce que oui, vous pouvez me jeter des pierres, je n'ai encore jamais tricoté de la Lilou. Donc je vais de ce pas remédier à cette horrible lacune.
Par rapport à celles que j'ai pu voir repartir avec de la toison par kilos, j'ai été hyper raisonnable. J'vous jure !

Et voila. En résumé, je dirais comme Otis : MERCI !!!!!!!!!





9 commentaires:

  1. C'était un week end génial! Merci à toi pour m'avoir appris à filer!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. de rien, ça a été un plaisir de faire ta connaissance, et de t'accompagner dans tes débuts de fileuse. As-tu essayé de filer en lisant des arrêtés déjà ?

      Supprimer
  2. Super reportage !! Oui oui ce festival est un vrai rendez-vous de fileuses ! C'est ça qui est génial ! Bises Mélanie ! Je suis super contente de t'avoir vue en vrai ! Bises !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. merci, je regrette de n'être passée qu'en coup de vent à ton stand, il y avait trop à voir et à faire. Bises

      Supprimer
  3. Je ressens la même chose que toi quant au côté extra-terrestre et isolée dans mon quotidien avec mes toisons brutes, puis mon rouet et à la fin mes aiguilles. J'avais besoin de cet évenement là ! Et j'ai gloussé et revenu avec des tonnes de toisons brutes !! Bonne journée et beaux rêves de laines ... !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. aïe, de la toison, quel courage ! le cracra des moutons me fait peur, je l'avoue, mais j'admire (de loin) celles qui osent y plonger les mains ;)

      Supprimer
  4. Mais vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonnes ou de mauvaises situations. Moi, si je devais résumer ma vie, aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d´abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée. Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire j'ai pu, et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie, je ne suis qu'amour. Et finalement quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent : "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis : "C'est ce goût de l´amour", ce goût donc, qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi.

    RépondreSupprimer
  5. yeah, moi aussi, des fois, je me sens un peu d'un autre âge avec ce hobbie si spécial !

    Rajoute à ça ma folie du yarnbombing, et là, c'est carrément pour une tarée qu'on me prend quand je parle de "tricot" :D

    RépondreSupprimer